Lorsqu’une maison est équipée de cheminée, son propriétaire doit obligatoirement faire un ramonage. Ce procédé consiste à débarrasser le conduit de fumée des couches de suies et de goudrons qui s’y sont accumulées avec le temps. En plus d’affecter l’efficacité de cet appareil de chauffe, ces saletés peuvent en effet mettre en péril la sécurité de l’habitation et de ses résidents. Feux de cheminée, intoxication aux gaz toxiques, tels sont les risques liés au non-ramonage de cheminée. Pour désencrasser le conduit de celle-ci, on peut recourir à différentes techniques de ramonage. C’est justement ce dont on va parler dans ce qui suit.
Le ramonage mécanique ou ramonage traditionnel
Le ramonage mécanique est également connu sous l’appellation « ramonage traditionnel » ou « ramonage manuel ». Comme son nom l’indique, c’est un travail qui se fait manuellement. Pour son exécution, l’utilisation d’une brosse-hérisson est nécessaire. La forme de cette brosse varie en fonction de la forme du conduit. Selon les cas, elle peut être rectangulaire, cylindrique ou carrée. Dans tous les cas, elle est montée sur une longue perche flexible.
Le ramonage mécanique est un procédé particulièrement facile à mettre en œuvre. En fonction de l’accessibilité à la toiture, il peut s’opérer soit par le bas, soit par le haut. Dans les deux cas, son principe reste le même. Il faudra en effet introduire la brosse à l’intérieur du conduit afin de gratter sa paroi. Pour éliminer les saletés, il faudra réaliser un mouvement de va-et-vient avec cet outil.
Sachez qu’il est obligatoire de réaliser un ramonage mécanique tous les ans. Pour cela, il est conseillé de faire appel à un ramoneur professionnel au sein de cette entreprise de ramonage de cheminée dans l’Yonne sur ce site : https://www.ramoneur-89.fr/ . C’est en effet ce procédé qui est sanctionné par un certificat de ramonage.
Le ramonage chimique de la cheminée
Également connue sous le nom de « ramonage catalytique », cette technique requiert l’usage de produits chimiques. En général, ces derniers se présentent sous la forme d’une bûche de ramonage, de brique de ramonage ou de poudre. Le principe de leur utilisation est simple. En effet, il suffit de les brûler dans la cheminée qui a été allumée durant 2 ou 3 heures de temps au préalable. Lorsqu’ils seront consumés par le feu, ils dégageront une fumée contenant des substances chimiques. Ce sont ces dernières qui vont favoriser le décollement des suies et des goudrons sur la paroi du conduit. C’est ce qu’on entend par « traitement catalytique ».
Certes, le ramonage chimique est un procédé facile et rapide à mettre en œuvre. Il faut cependant savoir qu’il ne peut pas remplacer le ramonage mécanique annuel obligatoire qui offre un meilleur résultat. En outre, les distributeurs de produits de ramonage chimique délivrent souvent un certificat de ramonage. Toutefois, ce document n’a aucune valeur légale. A ce titre, il n’est pas pris en compte par les compagnies d’assurance en cas d’incendie.
Peut-on recourir à ces deux techniques de ramonage en même temps ?
On peut tout à fait associer le ramonage mécanique et le ramonage chimique. Justement, ce dernier est entrepris en complément du ramonage manuel. Les ramoneurs professionnels ont recours aux bûches de ramonage pour éliminer les dernières traces de suies et de goudrons dans le conduit de la cheminée. En recourant à ces deux méthodes en même temps, on obtient donc un meilleur résultat. Ce qui nous permet d’assurer, par conséquent, l’efficacité et les performances de cet appareil de chauffe.