Vous allez devenir propriétaire, et le recours à un notaire s’avère obligatoire pour entrer en possession de votre bien immobilier. Découvrez le rôle de cet officier public, le montant de sa rémunération, et comment trouver le bon notaire pour finaliser votre transaction.
Comment trouver un bon notaire ?
Lors d’une transaction immobilière, c’est souvent l’acheteur qui choisit le notaire. En cas de désaccord, les deux parties peuvent s’adresser chacun à un notaire différent. Les confrères s’arrangent pour la réussite du processus d’achat.
Le notaire dispose d’une compétence nationale, il peut intervenir dans n’importe quelle région du pays. Toutefois, pour des raisons pratiques, il est souvent préférable de faire appel à un notaire de proximité. Ainsi, si vous habitez Marne-la-Vallée, pensez à choisir un notaire établi dans le secteur du Grand Paris. L’annuaire de la Chambre des Notaires de la région peut vous aider à trouver une étude dans la ville de votre choix. Vous pouvez également demander conseil à votre agence immobilière ou à votre entourage. Le bouche-à-oreille permet souvent de trouver des experts qui disposent d’un bon sens de l’écoute.
Les missions du notaire
Le notaire est un officier public et un expert juridique spécialisé dans le droit immobilier. À ce titre, il assure le bon déroulement d’une vente, notamment en conseillant ses clients et en effectuant toutes les démarches administratives requises.
Il s’occupe également de l’authentification et de la signature des actes juridiques (promesse de vente, avant-contrat, contrat de vente définitif). Le notaire est un officier public, et sa signature permet de valider un acte. Il enregistre ces documents pour une durée de 75 ans dans son étude et peut témoigner en cas de litige concernant la vente en question.
La rémunération du notaire
Les frais de notaire sont à la charge de l’acheteur. Leur montant s’élève à 2 % ou 3 % du prix d’achat d’un bien neuf, et à 7 % ou 8 % du prix d’achat dans l’ancien. En réalité, ces frais regroupent plusieurs taxes et frais, dont la contribution de sécurité immobilière et les droits de mutation dus à l’État, ainsi que les frais des formalités administratives effectuées par le notaire. En réalité les émoluments de ce dernier représentent en moyenne 10 % de ces « frais de notaire ».
Lorsque le vendeur et l’acquéreur font appel à deux notaires différents, ces derniers se partagent à la fois les missions et la rémunération. Les frais dus par l’acheteur n’augmentent pas.